Le séminaire national des hospitaliers, organisé par la FHF, s’est tenu cette année les 21 et 22 novembre à Strasbourg sur le thème de « l’hôpital, acteur de santé publique ».
Parmi les sujets abordés, « la réforme des autorisations en soins critiques »  et son impact sur les établissements, notamment sur la structuration de l’offre, ce qui conduit les acteurs hospitaliers bretons à travailler en amont de son entrée en vigueur.
La déléguée régionale de la FHF Bretagne, Nathalie Conan-Mathieu et le chef du service de réanimation du CH de Bretagne atlantique, Julien Huntzinger, ont rappelé le contexte breton et présenté les réflexions en cours sur l’application de ce nouveau régime d’autorisation qui entrera en vigueur le 1er juin 2023.
Actuellement, les lits de réanimation sont essentiellement dans le secteur public avec une moyenne de 5 lits pour 100 000 habitants contre 8 lits pour 100 000 habitants au niveau national.

Avec la crise sanitaire, la Bretagne a vu ses lits augmenter du fait notamment de l’attribution d’autorisations de réanimation dérogatoires au Unités de soins continus pour accueillir des patients COVID délivrée par l’ARS Bretagne.
Face à une demande de nouveaux lits de réanimation en Bretagne, un travail a été réalisé avec les réanimateurs et l’ARS dans le cadre du groupe technique régional.
Il a été décidé de ne pas augmenter le nombre de sites d’autorisations mais plutôt d’augmenter le capacitaire autour des sites existants. Cette préconisation a été validé dans le cadre de la révision du PRS 2.
La réflexion va toutefois se poursuivre dans le cadre du PRS 3 en lien avec le nouveau régime d’autorisation.
Par ailleurs, avec la réforme des autorisations, les USC adossées à des réanimations seront transformées en unités de soins intensifs polyvalents (USIP) et les USC isolées pourraient devenir des USIP dérogatoires.
Il reviendra à la FHF Bretagne de travailler sur une feuille de route et d’engager des réflexions sur ces problématiques.