Le séminaire national des hospitaliers, organisé par la FHF, s’est tenu cette année les 21 et 22 novembre à Strasbourg sur le thème de « l’hôpital, acteur de santé publique ».

Parmi les sujets abordés, « la réforme des autorisations en cancérologie »  et son impact sur les établissements bretons, notamment sur la structuration de l’offre.

Karelle Hermenier, Directrice adjointe au CHIC de Quimper, et animatrice du groupe cancérologie de la FHF Bretagne s’est ainsi penchée sur cette réforme lors d’une session dédiée à la réforme des financements et des autorisations.

Les nouveaux textes réglementaires instaurent de nouveaux seuils et conditionnent l’activité de chirurgie carcinologique à la réanimation sur le même site. L’objectif de cette réforme est d’améliorer la sécurité des prises en charge. Pour autant, la réforme impacte fortement l’offre de soins et donc la permanence des soins.

Un travail de repérage et d’identification des difficultés a été effectué et, en prenant l’exemple de la chirurgie du cancer de l’ovaire réalisée par 7 des 8 établissements de référence bretons, il a été indiqué la possibilité qu’avec le nouveau seuil fixé à 20 actes de cytoréduction, cela pourrait entraîner une réduction drastique de l’offre et une concentration dans des établissements nécessitant de nouvelles organisations.

C’est la raison pour laquelle, d’autres pistes sont envisagées dont des coopérations entre les établissements avec un transfert d’activités afin de maintenir une autorisation.